Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant à la convention signée avec le Club athlétique des sports
Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant à la convention signée avec le Club athlétique des sports généraux pour l’occupation du stade Jean-Bouin (16e).
M. Gérard LEBAN, adjoint, président. -Nous passons au projet de délibération D. 46 autorisant M. le Maire de Paris à souscrire un avenant à la convention signée avec le Club athlétique des sports généraux pour l’occupation du stade Jean-Bouin. Monsieur BLOCHE, vous avez la parole.
M. Patrick BLOCHE. -En l’occurrence, le projet de délibération qui nous est soumis ne porte pas sur le stade Jean-Bouin en tant que tel, même si son utilisation est évoquée, mais plus précisément sur un avenant à une convention conclue entre la Ville de Paris et le C.A.S.G. qui est le Club athlétique des sports généraux. Mon intervention sera rapide. Je souhaiterais néanmoins évoquer dans cette enceinte la générosité toute particulière de la Ville à l’égard d’une association sportive au bénéfice de laquelle elle abandonne des créances d’un total de 1.700.000 F. Par ailleurs, elle réduit de 300.000 F à 200.000 F la redevance que cette association lui payait. Et il n’y a guère de contrepartie même si la Ville percevra un supplément de 10 % sur les recettes des manifestations autorisées.
La lecture de ce projet de délibération a donc attiré l’attention des élus socialistes au nom desquels j’interviens, d’autant plus que le stade Jean-Bouin utilisé par le C.A.S.G. va bénéficier également à titre exceptionnel – l’adjectif « exceptionnel » revient d’ailleurs à plusieurs reprises dans ce projet de délibération – d’importants travaux de sécurité, qui sont sans doute nécessaires, mais qui alourdissent, si j’ose dire, la facture.
Je souhaitais donc appeler l’attention de mes collègues sur une générosité de la Ville qui pourrait être sollicitée utilement en d’autres circonstances.
Ma seconde remarque porte sur le C.A.S.G. dont j’ai entendu dire que les anciens dirigeants avaient fait un certain nombre de mauvais choix, en l’occurrence pour le rugby, puisque l’équipe semi-professionnelle a été supprimée, ainsi que pour le tennis victime d’une baisse sensible de fréquentation. C’est la raison pour laquelle je souhaiterais tout d’abord que cette association, tant soutenue par la Ville pour assurer sa survie, fasse un effort pour élargir le public ayant accès aux activités qu’elle offre.
Enfin, je souhaiterais également avoir des précisions sur le contrôle que la Ville va exercer, je l’espère, sur l’équilibre financier du C.A.S.G. afin qu’elle ne soit pas contrainte à l’avenir d’intervenir de manière aussi « exceptionnelle » qu’importante.