L’enseignement des langues vivantes dans les cours municipaux d’adultes
Libellé de la question :
» M. Patrick BLOCHE et les membres du groupe socialiste et apparentés appellent l’attention de M. le Maire de Paris sur les cours municipaux d’adultes concernant plus précisément l’enseignement des langues vivantes qui ont fait récemment l’objet de l’envoi d’une brochure promotionnelle à chaque Conseiller de Paris.
En effet, au moment même où ils recevaient ce document, ils apprenaient les mésaventures de 5 auditeurs qui avaient suivi de manière assidue le cours d’anglais niveau » faux débutant » dispensé, pendant l’année 1995-1996, à l’école élémentaire, 39, rue des Trois-Bornes (11e).
S’étant réinscrits dans les délais fixés, pour l’année scolaire en cours, ils ont eu la désagréable surprise de se voir refuser l’accès aux tests pour lesquels ils étaient cependant convoqués, faute de places disponibles et ce, en raison de la suppression de la moitié des cours existants l’an dernier.
Aussi, M. Patrick BLOCHE et les membres du groupe socialiste et apparentés souhaiteraient-ils avoir confirmation qu’une baisse des crédits affectés à ces activités est à l’origine de la suppression de la moitié de ces cours municipaux d’adultes. Ils voudraient également connaître la liste des cours du soir d’anglais qui ont ainsi disparu et si leur rétablissement est prévu à court terme. »
Réponse (M. Claude GOASGUEN, adjoint) :
» La Direction des Affaires scolaires a été amenée à fermer pour la rentrée 1996 plusieurs cours d’anglais, dont 3 à l’école élémentaire 39, rue des Trois-Bornes (11e), sur les 10 cours dispensés dans cette école. Lors de ces fermetures, toutes les progressions pédagogiques ont été respectées pour ne pas pénaliser les auditeurs dans la poursuite de leurs cursus.
Globalement, le nombre d’auditeurs des cours municipaux d’adultes n’a pas diminué. Il s’établit à plus de 26.000 alors qu’il était de 21.000 en 1990, mais chaque année des formations sont ouvertes et fermées pour ajuster l’offre à la demande dans le cadre d’un budget de l’ordre de 30 millions.
Conformément à la vocation des cours municipaux d’adultes, ces ajustements se font en priorité au bénéfice des formations les plus directement utiles à la promotion sociale et à l’insertion professionnelle des auditeurs. «