M. Jean-François LEGARET, adjoint, président. – La question suivante de M. Pierre AIDENBAUM, Mme Malvina PIN et de M. Patrick BLOCHE à M. le Maire de Paris est relative au devenir de la salle Pleyel (17e).
En voici les termes :
 » L’Orchestre de Paris manifeste une réelle inquiétude quant au devenir de la salle Pleyel (17e) et donc de ses moyens de travail.
Compte tenu des informations diffusées dans la presse et de la nécessité pour Paris de garantir l’existence et les moyens à son orchestre, M. Pierre AIDENBAUM, Mme Malvina PIN, M. Patrick BLOCHE et les membres du groupe socialiste et apparentés demandent à M. le Maire de Paris de leur préciser les moyens nouveaux qui pourraient être mis à disposition de l’Orchestre de Paris et quelles sont les garanties en sa faveur.  »
Je vous donne la réponse au lieu et place de Mme Hélène MACÉ de LÉPINAY, adjoint.
Vous avez bien voulu attirer mon attention au sujet du devenir de la salle Pleyel, dans laquelle l’Orchestre de Paris donne la plupart de ses concerts parisiens depuis de nombreuses années.
Cet orchestre loue effectivement depuis sa création l’immeuble et la salle de concert Pleyel, situés 252, rue du Faubourg-Saint Honoré.
Le partenariat qui lie l’Orchestre de Paris à l’immeuble Pleyel, dont le nouveau Président est M. François GAUTIER, a été à nouveau confirmé par la signature d’un accord d’une durée de six saisons. Ce contrat fait suite à un premier contrat intervenu le 10 novembre 1980 entre les parties, et à un second contrat du 30 septembre 1988. Un troisième, en date du 21 février 1992 est venu régir leurs rapports pour quatre saisons. Ce contrat venant à expiration le 31 juillet 1996, les parties ont convenu de poursuivre par le présent contrat leurs relations et d’étudier la mise en place d’un partenariat actif, conformément à l’article 5. Ainsi, l’Orchestre de Paris continuera d’utiliser la salle Pleyel pour ses concerts, du 1er septembre 1996 au 31 juillet 2002.
La convention qui lie l’Orchestre au propriétaire a fixé un nombre de concerts précis par saison (au-dessous duquel l’Orchestre serait pénalisé), ainsi qu’un engagement gracieux de la part de M. GAUTIER, qui a consenti à prêter à l’Orchestre la petite salle Chopin-Pleyel et Debussy.
Les musiciens de l’Orchestre de Paris peuvent être assurés de pouvoir effectuer leurs concerts et leurs répétitions de concerts dans des conditions convenables, et dans un lieu qui s’est engagé contractuellement à accueillir les activités de cet orchestre qui bénéficie pleinement du soutien moral et financier de la Ville et de l’Etat.