l’A.D.A.C.

Libellé de la question :
 » L’A.D.A.C. à Paris, c’est un succès. Ces lieux culturels de qualité ne souffrent d’aucune critique et le taux de fréquentation en est le témoin.
Cependant, il est constaté un désengagement de la part de la Ville de Paris : les subventions annuelles sont en baisse (- 10 % en 1997) et sont versées avec retard. Pour 1998, la Direction des Affaires culturelles a fait savoir qu’elle souhaitait des économies dans ce secteur, ce qui aurait pour conséquence la fermeture des ateliers scolaires dans tout Paris.
Enfin, la ludothèque installée dans l’immeuble de la R.I.V.P., au 22 ter, rue Saint-Paul (4e), se voit condamner à très court terme.
En effet, les conditions d’occupation des locaux sont soudainement modifiées à l’initiative de la R.I.V.P. qui a averti l’A.D.A.C., en janvier 1997?
qu’à compter de décembre 1996, la redevance annuelle était passée de 52.284,61 F à 160.988,82 F, soit 132 % d’augmentation.
Après le 18e arrondissement, c’est le 4e arrondissement qui est condamné et il semblerait que les ateliers du 14e arrondissement soient à leur tour en danger.
Aussi, MM. Pierre AIDENBAUM, Patrick BLOCHE et les membres du groupe socialiste et apparentés demandent-ils à M. le Maire de Paris s’il entend maintenir les activités de l’A.D.A.C. à Paris et quelle politique budgétaire il entend décliner pour 1998 dans l’affaire qui secoue ces 3 sites.  »

Réponse (Mme Hélène MACÉ de LÉPINAY, adjoint) :
 » Il n’y a pas lieu de parler de désengagement de la Ville en ce qui concerne les ateliers de l’A.D.A.C.
En effet, en ce qui concerne en premier lieu sa participation financière, on peut noter pour ces dernières années la stabilité du montant des subventions accordées :
– 1994 = 33 M.F. ;
– 1995 = 33 M.F. ;
– 1996 = 34 M.F. ;
– 1997 = 33,6 M.F.
En ce qui concerne d’autre part la situation de la ludothèque installée dans un immeuble de la R.I.V.P. au 22 ter, rue Saint-Paul (4e), les négociations menées avec la Régie Immobilière ont permis de maintenir cet atelier aussi bien pour 1997 que pour les années qui viennent.
Enfin, pour ce qui est du montant de la subvention municipale accordée à l’A.D.A.C. en 1998, celui-ci sera examiné dans le cadre du respect des équilibres budgétaires, sachant que la Municipalité reste très attachée aux activités de l’A.D.A.C., et tout spécialement à celles qui concernent les métiers d’art et les nouvelles technologies. «