l’implantation d’artothèques dans la Capitale

M. Jean-François LEGARET, adjoint, président. – La dernière question du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris est au sujet de l’implantation d’artothèques dans la Capitale.
Elle est ainsi libellée :
 » Les artothèques constituent un formidable moyen, pour le plus grand nombre, d’avoir accès à l’art, notamment contemporain, par la possibilité offerte à ses usagers de bénéficier d’un système original de prêts d’oeuvres, de sérigraphies ou de lithographies.
Aussi, M. Patrick BLOCHE et les membres du groupe socialiste et apparentés souhaiteraient-ils savoir si M. le Maire de Paris a le projet d’implanter prochainement dans la Capitale ce type d’équipement, qui contribue fortement à la démocratisation culturelle.  »
Je vous donne la réponse au lieu et place de Mme Hélène MACÉ de LÉPINAY, adjoint.
Vous avez appelé mon attention sur l’intérêt que représenterait pour Paris la création d’une artothèque.
Un tel équipement qu’un certain nombre de villes moyennes a expérimenté n’a pas toujours rencontré le succès espéré. Seules quelques rares villes en France comme Caen ou Mulhouse semblent faire perdurer un tel service.
Par ailleurs pour qu’un tel équipement à l’échelle de Paris puisse prétendre à un rayonnement suffisant, il exigerait que soit constituée une collection d’un volume important. Son coût global (fonctionnement et acquisitions) serait probablement très lourd. A titre indicatif, l’artothèque
coûte 1,1 million de francs par an à la Ville de Caen.
Or, la priorité de la Ville porte sur l’entretien de ses musées alors même que les difficultés budgétaires actuelles ne permettent pas de dégager des financements significatifs pour l’acquisition de nouvelles oeuvres d’art. Dans ces conditions, la proposition de création d’une artothèque ne peut raisonnablement pas être retenue.