Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention de mise à disposition de personnel municipal à…
Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention de mise à disposition de personnel municipal à l’association « Théâtre musical de Paris-Châtelet » (1er)
M. Pierre GABORIAU, adjoint, président. – Nous passons au projet de délibération DAC 121 concernant une mise à disposition de personnel municipal à l’association « Théâtre musical de Paris-Châtelet ».
La parole est à M. BLOCHE.
M. Patrick BLOCHE. – C’est avant tout une demande d’explication. Le Théâtre musical de Paris-Châtelet est, comme on le sait, l’institution culturelle qui reçoit la subvention la plus importante de la Ville de Paris et, sauf erreur de ma part, les 2/3 des recettes du T.M.P. proviennent de cette subvention.
Siégeant pour représenter notre Assemblée au Conseil d’administration du T.M.P.-Châtelet depuis peu, je me familiarise progressivement avec son fonctionnement.
Cela dit, j’ai une interrogation et c’est la raison pour laquelle je me suis inscrit sur ce projet de délibération.
Pourquoi se trouve-t-on amené, à travers le vote qui nous est proposé, à mettre à disposition un agent de la Ville de Paris en faveur de cette association qui, avouons-le, est déjà fortement dotée ? Surtout qu’il ne nous est pas dit pour quelle raison cet agent est mis à la disposition du Théâtre musical de Paris.
Est-ce qu’il s’agit déjà d’une personne déjà en fonction au Châtelet dont on souhaite maintenir, si j’ose dire, le détachement (l’expression n’est sans doute pas extraordinairement juste) ? Soit cette personne est indispensable au Châtelet, on ne veut pas s’en séparer et, s’il ne s’agit pas d’une régularisation, tout du moins met-on les formes à travers cette convention de mise à disposition ; soit il s’agit d’une situation nouvelle, peut-être liée à la réouverture prochaine du Châtelet et, dans ce cas-là, je m’étonne que la Ville de Paris, versant déjà une subvention d’un peu plus de 100 millions de francs, se trouve amenée à contribuer un peu plus au fonctionnement du T.M.P. – avec toutes les bonnes justifications qu’il peut y avoir, bien entendu, sur le plan artistique – par cette mise à disposition d’un de ses agents.
Compte tenu des éléments assez limités fournis par le projet de délibération, c’est avant tout une demande de précision et d’information complémentaire que je formule.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, précisent. – Merci, cher collègue.
Je donne la parole à Mme MACÉ de LÉPINAY pour vous répondre.
Mme Hélène MACÉ de LÉPINAY, adjoint, au nom de la 4e Commission. – Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur BLOCHE, vous avez dû remarquer que dans les dernières séances nous avons eu déjà des délibérations de ce type. Effectivement, il s’agit d’une régularisation ; il s’agit d’une personne qui travaille depuis longtemps au Châtelet et dont nous régularisons la situation ce soir.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, président. – Merci.
Je mets aux voix, à main levée, le projet de délibération DAC 121.
Le projet de délibération est adopté. (1999, DAC 121).