Question d’actualité au Préfet de Police de Paris à propos de la montée des actes de violences à cararctère antisémite.

 » Ma question, et donc celle du groupe socialiste et radical de gauche, s’adresse à Monsieur le Préfet de Police.

Depuis plusieurs semaines, dans le contexte international que l’on sait, on assiste à la montée dans notre pays d’actes de violence à caractère antisémite. Ces agréssions à l’égard de personnes ou de biens réveillent au sein de la communauté juive des souvenirs douloureux et cette même communauté s’étonne d’ailleurs que ces agressions qoient trop souvent passées sous silence, noamment par les médias.

Aussi, nous souhaiterions, Monsieur le Préfet de Police que vous puissiez en ce qui concerne plus précisément Paris nous faire part des mesures que vous avez sans doute déjà prises, connaissant votre vigilance toute particulière en ce domaine, donc quelles mesures avez-vous prises pour prévenir ces violences?

Et bien entendu, par rapport aux agressions, quels sont les moyens développés s’il fallait être amené à en rechercher les coupables? »

Réponse: Monsieur le Préfet de Police de Paris.

« Monsieur le Conseiller, effectivement, depuis plusieurs semaines la presse s’est fait l’écho de l’émotion suscitée par la montée d’actes de violence à cararctère antisémite à l’encontre de la communauté juive.

Si je ne peux que déplorer vivement comme vous et condamner fermement de tels actes, je puis néamoins vous assurer que les effectifs de la Préfecture de Police ont été régulièrement sensibilisés sur sur la répression de ces faits, et que la vigilance qu’ils exercent a été portée à son viveau le plus élevé.

Ce fut déjà la cas lors de la mise en oeuvre des mesures renforcées du plan « Vigipirate », au lendemain des évenements tragiques du 11 septembre 2001. Ce fut notamment également le cas d’un dispositif de sécurité très étoffé et très détaillé qui avait été mis en place à l’occasion des fêtes de la communauté juive à l’automne. Le renforcement de ces dispositifs et la vigilance des policiers parisiens ont permis d’ailleurs que toute cette période se déroule dans le calme, puisque les violences à caractère antisémite restaient des plus limitées à l’automne 2001 qu’elles ne l’étaient à l’automne 2000 dans un contexte international difficile.

J’ajoute que toujours soucieux de répondre aux inquiétudes manifestées par la communauté, la Préfecture de Police s’est rapidement rapprochée des institutions communautaires avec lesquelles elle entretient des relations de confiance très anciennes, pour apaiser les craintes et préciser ensemble, d’un commun accord, les mesures prises par rapport aux cibles éventuelles.

En particulier il a été indiqué que les services de police judiciaire, auxquels des instructions de fermeté ont été données pour suivre dans tous les cas, conformément à la Loi les faits ou actes de nature antisémite, même s’il n’y a pas eu violence ou dégradation mais simple affirmation antisémite.

C’est ainsi que les responsables de la communauté juive ont été invités à déposer systématiquement plainte pour tous les faits antisémites dont ils pourraient avoir connaisance et je puis vous assurer que les services de police mettront tout en oeuvre pour identifier leurs auteurs et les présenter à la Justice.