Communiqué de Presse de Patrick BLOCHE, Président du groupe socialiste et radical de gauche au Conseil de Paris, Député de Paris
Les prises de position de l’Association des Présidents d’université des 17 universités franciliennes et du Conseil d’Administration de l’Université Paris 7 (Denis Diderot) tendant à renforcer le développement de la coopération internationale entre les universités, et notamment avec les universités israéliennes et palestiniennes, vont dans le bon sens.
Elle apportent un démenti flagrant à la motion de l’Université Paris 6 du 16 décembre 2002 prônant le boycott des universités israéliennes.
Avec cette décision, l’Université Paris 6 s’était engagé dans un combat purement idéologique remettant en cause les principes prônés par l’ensemble du monde universitaire d’universalité de la culture, de la science et de la transmission des savoirs.
Demander le boycott pur et simple des universités israéliennes, c’est accentuer l’isolement de ces dernières qui restent les derniers lieux de coexistence entre les différentes composantes de la société israélienne. C’est parce qu’elle symbolisait cela que le terrorisme aveugle du Hamas a frappé l’Université hébraïque de Jérusalem, l’été dernier, semant la mort et la désolation auprès d’étudiants de toutes confessions.
Par essence même, le principe de boycott est contre-productif dans toute action politique. Ce n’est pas de cette manière que le droit légitime du peuple palestinien à disposer d’un Etat progressera. Bien au contraire, ceci a desservi sa cause.