Concernant l’attitude du groupe UMP lors du Conseil de Paris du 25 février 2003.

Communiqué de presse.

En demandant le quorum à la fin de la seconde journée de séance du Conseil de Paris, Monsieur Jean-François LEGARET a utilisé de manière abusive, au nom de l’UMP, une disposition du règlement intérieur.

La conséquence la plus directe est d’avoir bloqué le travail du Conseil de Paris alors que plusieurs délibérations devaient encore être examinées. Le fait que cette interruption soit intervenue au moment où l’assemblée parisienne se saisissait une nouvelle fois de la réalisation du tramway sur les maréchaux, traduit bien l’objectif recherché : retarder l’adoption de projets qui concernent très concrètement la vie des Parisiennes et des Parisiens.

Cette obstruction est révélatrice de la manière dont la minorité municipale conçoit son rôle : s’opposer toujours sans jamais proposer.

Le groupe socialiste et radical de gauche laisse les Parisiens juges de cette nouvelle manifestation de sectarisme de la droite parisienne. Malgré ces manœuvres procédurières, la majorité municipale entend continuer à porter le changement à Paris, forte de la légitimité que lui a donnée le suffrage universel il y a bientôt deux ans.