Relatif aux conditions du débat démocratique dans le 5ème arrondissement

Communiqué de presse.

Les événements qui se sont déroulés lors d’un conseil de quartier dans le 5ème arrondissement, mardi 9 novembre, démontrent une nouvelle fois combien le débat démocratique reste étranger à l’ancien maire de Paris battu par le suffrage universel en mars 2001.

Alors que Paris est enfin entré, depuis l’élection de Bertrand Delanoë, dans l’ère de la démocratie participative avec notamment la mise en place des conseils de quartier, Monsieur TIBERI fait de la résistance en continuant à manipuler le débat citoyen, en faisant pression sur les élu(e)s de gauche du 5ème arrondissement et en maintenant coûte que coûte un système de pouvoir pourtant sanctionné par les Parisiennes et les Parisiens.

En organisant un climat de tension et de violence verbale pour refuser un projet de la majorité municipale pourtant destiné à lutter contre l’exclusion et la précarité, Monsieur TIBERI, secondé par son épouse, a joué sciemment au « pompier pyromane » alors que sa responsabilité de maire en fait légalement le garant du cadre d’expression de la démocratie dans son arrondissement. Il n’est pas supportable que les conseils de quartier fassent l’objet d’un tel détournement et d’une telle manipulation. A cet égard, le 5ème arrondissement ne saurait rester durablement une zone d’exception dans le paysage citoyen parisien.

Le groupe socialiste et radical de gauche du Conseil de Paris condamne fermement ces méthodes d’un autre temps. Il tient à assurer Aurélie FILIPETTI, victime d’injures sexistes inacceptables, et les élu(e)s de gauche du 5ème arrondissement de sa totale solidarité.

Au nom du groupe, Patrick BLOCHE compte aborder, lors de la prochaine séance du Conseil de Paris des 15 et 16 novembre, la question des conditions du débat démocratique dans cet arrondissement.