Logement social

Communiqué de presse.

 

Dans la nuit du 25 au 26 août, un immeuble prenait feu boulevard Vincent Auriol dans le 13ème arrondissement, faisant 17 victimes. La nuit dernière, au moins sept personnes ont perdu la vie dans l’incendie d’un immeuble du 3ème arrondissement. Dans les deux cas, précarité sociale et insalubrité furent les composantes d’un drame qui a profondément ému les élus du groupe socialiste et radical de gauche, comme l’ensemble des Parisiennes et des Parisiens.

Pourtant, depuis 2001, la municipalité parisienne agit, se donnant comme priorité absolue en matière de logement, la sécurité des personnes. Ainsi, dès son entrée en fonction, elle a lancé un inventaire complet des immeubles insalubres à Paris, révélant l’ampleur d’un problème que la droite avait fait le choix d’ignorer pendant près de 25 ans de responsabilités municipales. Alors qu’entre 1995 à 2001, seuls 17 immeubles insalubres ont été réhabilité, ce recensement a, jusqu’à présent, répertorié un millier d’immeubles insalubres, et 2.500 familles ont d’ores et déjà pu être relogées.

Le groupe socialiste et radical de gauche soutient plus que jamais l’effort prioritaire engagé par la Ville pour assurer à tous des conditions de logement décentes, de même que la nécessité de pallier au désengagement manifeste de l’Etat dans ce domaine comme dans d’autres.

De fait, les déclarations à l’emporte pièce de Monsieur Sarkozy –  » fermer tous ces squats et tous ces immeubles  » – ne saurait masquer les carences du gouvernement auquel il appartient dans sa politique du logement social. Face à ces situations de grande précarité, il n’est que temps que Monsieur de Villepin dépasse les déclarations d’intention et fasse du droit au logement un droit pour tous.

C’est en ce sens que Bertrand Delanoë a pris l’initiative de demander à l’Etat la réquisition des logements vacants, la convocation d’une conférence régionale de l’hébergement d’urgence et la mise en place d’un établissement public foncier régional, autant de demandes restées à ce jour sans réponse.