Relatif à l’attribution du nom de Simon Wiesenthal à un lieu parisien à caractère éducatif

Voeu de Patrick BLOCHE,
Pierre SCHAPIRA
et des élus du groupe socialiste et radical de gauche.

 

Simon Wiesenthal, survivant de l’holocauste, s’est éteint à l’âge de 96 ans, mardi 20 septembre dernier.

Né en 1908 dans l’actuelle Ukraine, architecte, Simon Wiesenthal a été détenu dans plusieurs camps et est sorti de Mauthausen le 5 mai 1945, libéré par l’armée américaine.

Dès que sa santé le lui a permis, il s’est mis au service de la section crimes de guerre de l’armée américaine, rassemblant des preuves contre les atrocités commises par les nazis. Il a fondé alors le Centre de Documentation Juif à Vienne, deux ans après la fin de la guerre, afin de réunir les éléments nécessaires aux procès.

Sa détermination et son travail ont conduit notamment à l’arrestation d’Adolf Eichmann, chef du département des affaires juives de la gestapo et grand ordonnateur de la solution finale, de Karl Silberbauer, officier allemand qui arrêta Anne Franck, mais aussi à celles des directeurs des camps de Treblinka et Sobidor et de quelques 1100 autres criminels, arrêtés puis jugés.

Sa vie durant, il a œuvré pour que l’holocauste reste une leçon pour l’humanité. « Quand l’histoire reviendra sur cela, je veux que les gens sachent que les nazis n’ont pas pu tuer des millions de gens et s’en tirer », a-t-il déclaré pour éclairer son inlassable chasse aux barbares.

Aussi, pour que vive sa mémoire, sur proposition de Pierre SCHAPIRA, Patrick BLOCHE et des membres du groupe socialiste et radical de gauche, le conseil de Paris émet le vœu que soit baptisé du nom de Simon Wiesenthal, un lieu parisien à caractère éducatif.