Relatif à la situation des salariés de la société UPC-Noos

Voeu de Patrick BLOCHE et de Michèle BLUMENTHAL,
adopté à l’unanimité
du Conseil du 12ème arrondissement.

 

Racheté pendant l’été par le fonds d’investissement Cinven, le groupe UPC-Noos a annoncé lors de son comité d’entreprise du 6 septembre dernier, un plan de restructuration entraînant la suppression de 800 à 900 postes.

Plus de 600 emplois sont menacés sur l’ensemble de l’Ile-de-France.

A Paris, dans le 12ème arrondissement où se trouve le siège de Noos, ce sont 420 emplois qui sont concernés par la fermeture au 31 décembre du site de Bercy.

Cette décision autoritaire visant à externaliser les activités de Noos ne répond qu’à une pure logique financière dans le plus total mépris des salariés.

La brutalité de ce « dégraissage » massif indigne les élus du 12ème arrondissement. Les salariés sont aujourd’hui dans l’angoisse et attendent légitimement des pouvoirs publics des interventions fortes.

Aussi, sur proposition de Michèle BLUMENTHAL et Patrick BLOCHE, et conformément au voeu voté à l’unanimité du Conseil du 12ème arrondissement, le Conseil de Paris émet le vœu que le Maire de Paris interpelle la direction d’UPC-Noos pour connaître les justifications d’une restructuration aussi brutale, demande des garanties quant au contenu du plan social, et intervienne auprès de l’Etat pour que tous les outils législatifs et réglementaires soient mis en œuvre pour empêcher que la vie de centaines de salariés soit sacrifiée aux impératifs du capitalisme financier.