La refondation de l’école est en marche

Le Président de la République a fait de l’éducation et de la jeunesse l’une des principales priorités de son quinquennat et, par conséquent, de la refondation de l’école un axe majeur de la politique du gouvernement.

C’est cet engagement et cette attention au devenir du système éducatif dont il a voulu, une nouvelle fois, témoigner en s’adressant ce matin directement aux acteurs de la concertation pour l’école.

Cette concertation « refondons l’école », lancée par Vincent Peillon le 5 juillet dernier, a mobilisé 800 personnes au sein de quatre groupes de travail durant quatre mois. Le rapport rendu vendredi dernier sera la base sur laquelle le Gouvernement proposera au Parlement, avant la fin de l’année, un projet de loi et un ensemble de mesures associées. Concertation, élaboration d’une politique puis décision par l’exécutif : la méthode choisie permettra de prendre les meilleures décisions pour l’avenir de nos enfants.

D’ores et déjà le Président de la République a annoncé ses orientations : retour à la semaine de 4 jours et demi, développement de l’accompagnement périscolaire, intégration du temps des devoirs dans l’établissement, mise en place de référents dans les collèges et les lycées professionnels à fort taux d’absentéisme.

Alors que les destins scolaires se nouent avant le collège, il est essentiel de donner enfin la priorité au primaire comme le Gouvernement nous y engage. C’est le sens de la relance de la scolarisation des moins de trois ans mais aussi de l’introduction de nouvelles méthodes d’accompagnement des élèves au primaire.   Jeudi prochain, Vincent Peillon présentera le détail de ses propositions pour l’école. D’ores et déjà, ses premières mesures ont permis une rentrée apaisée. Créations de postes et rétablissement de la formation initiale des enseignants contribueront à la réussite de cette politique ambitieuse.

La dette éducative comme l’a désignée François Hollande doit nous mobiliser et nous avons le devoir, après des années pendant lesquelles elle a été, ô combien, délaissée, de nous rassembler autour de l’école de la République.