Communiqué de presse – Intermittents

Le Premier Ministre et la ministre de la culture ont assisté à la réunion conclusive des travaux de la mission conduite par Jean-Patrick Gille, Hortense Archambault et Jean-Denis Combrexelle après la remise de leur rapport de propositions sur l’avenir de l’intermittence il y a un mois.

Ce rapport fait suite aux travaux déjà rendus au Parlement par la mission parlementaire présidée par Christian Kert et dont  Jean-Patrick Gille était le rapporteur, montrant ainsi l’intérêt et l’attachement porté par la Représentation nationale, dès le début du quinquennat, pour cette question ô combien essentielle pour le secteur culturel. La commission des Affaires culturelles et de l’éducation a d’ailleurs auditionné les trois co-rapporteurs le 28 janvier dernier.

Patrick Bloche se réjouit aujourd’hui du fait que le Premier ministre ait su se saisir de ce dossier non seulement en décidant temporairement, à l’été dernier, de corriger les effets néfastes du mauvais accord du 22 mars 2014 grâce à la solidarité nationale, mais surtout en souhaitant aller au-delà, en assurant à ce régime spécifique un avenir dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle.

Ainsi, l’annonce de la sanctuarisation du régime d’indemnisation spécifique et des annexes 8et 10 et leur inscription dans la loi sont des marqueurs forts de reconnaissance de la spécificité des métiers de la culture. C’est une sécurisation essentielle, un gage de pérennité. Au-delà, le fait que les organisations représentatives du spectacle et de l’audiovisuel soient associées, à l’avenir, aux négociations les concernant est une indéniable avancée. L’encadrement du recours au CDD d’usage est aussi une piste que la Représentation nationale avait explorée.

Au-delà, le fait que le gouvernement ait annoncé l’augmentation du budget de la culture en 2016 traduit un engagement majeur du gouvernement et de sa majorité en faveur de la création et de la diffusion artistiques et de l’emploi culturel . La confirmation, par le Premier ministre, de l’examen par le Parlement du texte liberté de création, architecture et patrimoine au mois de septembre 2015 donnera ainsi l’occasion d’aborder très concrètement ces questions.