Manque de locaux pour les activités culturelles initiées par les associations étudiantes

Libellé de la question :

« Les membres du bureau de la Commission des délégués aux Affaires culturelles des universités parisiennes (Paris I, II, III, IV, V, VI, VII, IX, le C.R.O.U.S. de Paris, la Cité internationale, l’I.U.F.M. et l’Orchestre et Chorale des universités de Paris) déplorent les manques de locaux pour la vie et le développement des activités culturelles initiées par les associations étudiantes et coordonnées par les responsables universitaires.

En effet, ces dernières ne disposent pas de salle de répétition pour les orchestres et troupes théâtrales ni d’aucun lieu de spectacles permettant de leur donner une visibilité dans Paris.
Il y a, à Paris, plus de 200.000 étudiants concernés et plus de 100 associations culturelles.

Dans la mesure où la gestion des locaux municipaux est du ressort de la commune, M. Bertrand DELANOE, Mme Michèle BLUMENTHAL, M. Patrick BLOCHE, Mme Maryse LE MOEL et les membres du groupe socialiste et apparentés demandent à M. le Maire de Paris s’il n’est pas possible de leur accorder, à titre gratuit, des locaux : salles des fêtes, conservatoire, préaux, entre autres, à l’instar de ce que reçoivent les étudiants en province et de leur permettre de participer à des festivals dans la ville.

En échange, il serait possible aux associations étudiantes de présenter gratuitement leur spectacle dans le cadre des écoles où elles pourraient travailler en partenariat avec les professeurs de la Ville de Paris, des hôpitaux ou autres structures de quartier. »


Réponse (M. Vincent REINA, adjoint) :

« Les étudiants parisiens manquent de locaux leur permettant de pratiquer des activités culturelles, et notamment de salles de répétition. Cette carence des installations universitaires, prend son origine dans une mauvaise prise en compte de la dimension culturelle indispensable au développement de la vie étudiante.

Elle ne peut être comblée par la mise à disposition de locaux municipaux essentiellement orientés vers la satisfaction du service public de l’enseignement artistique des jeunes parisiens ou des besoins liés à la pratique professionnelle.

Il faut toutefois noter que la Ville de Paris propose à beaucoup de troupes ou d’orchestres amateurs des lieux de répétition et de diffusion dans les centres d’animation.

Des projets sont actuellement à l’étude par le C.R.O.U.S. de Paris qui a souligné à plusieurs reprises l’insuffisance des équipements culturels destinés aux étudiants. La Ville de Paris, pour sa part, entend les soutenir, notamment à l’occasion de la négociation avec l’Etat du prochain contrat de plan Etat-Région. »