Relogement de la Maison des femmes (11e)
Libellé de la question :
« Depuis un jugement rendu en avril 1992, la Ville de Paris s’est engagée à mettre à la disposition de la Maison des femmes des locaux provisoires dans l’attente d’un relogement définitif.
Cet engagement n’est toujours pas honoré à ce jour alors que l’association survit dans un environnement très dégradé et insécurisant.
Les recherches récentes au sein du patrimoine municipal n’ont toujours pas abouti. C’est pourquoi M. Bertrand DELANOË, Mmes Gisèle STIEVENARD, Mireille FLAM, Danièle HOFFMAN-RISPAL, M. Patrick BLOCHE, Mmes Françoise DURAND, Olga TROSTIANSKY et les membres du groupe socialiste et apparentés insistent à nouveau sur l’urgente nécessité de ce relogement dans des conditions matérielles et financières satisfaisantes correspondant aux besoins de l’association.
Ils demandent que des propositions écrites soient transmises sans délai à la Maison des femmes et qu’il soit répondu favorablement à la demande de rencontre formulée par l’association depuis plusieurs semaines auprès de M. le Maire de Paris. »
Réponse (M. Michel BULTÉ, adjoint) :
« Sur les terrains du secteur de la cité Prost, dont les perspectives d’aménagement se rapprochent, seul reste désormais l’immeuble d’habitation du 8, cité Prost occupé par l’association « La maison des femmes » qui, aux termes d’un jugement rendu le 24 avril 1992 par le juge de l’expropriation, s’est vu reconnaître le droit au relogement dans l’opération.
La Ville s’est engagée à reloger provisoirement l’association dans l’attente de son relogement définitif dans l’opération. A cet effet, les représentants de l’association ont été reçus à plusieurs reprises par les services et par M. BULTÉ depuis le mois d’octobre.
Des recherches actives de locaux correspondant aux besoins exprimés par l’association au cours de ces divers entretiens ont été menées et ont permis d’organiser des visites. Plusieurs sites ont été proposés à l’association qui a souhaité visiter de nouveaux locaux dont la disponibilité lui a été signalée, avant de se prononcer définitivement sur un choix.
Dès qu’un accord aura été conclu sur un lieu correspondant aux demandes de « La maison des femmes », une nouvelle réunion sera organisée par M. BULTÉ avec les services municipaux et l’association afin de définir les modalités de mise à disposition des locaux retenus dont le loyer devra, dans toute la mesure du possible, être aligné sur celui de la cité Prost. »