La situation des intermittents du spectacle
Communiqué de presse.
Face à un conflit sans précédent qui mobilise les professionnels du spectacle vivant, du cinéma et de l’audiovisuel depuis près d’un an, Jean-Pierre RAFFARIN préfère manifestement piloter un bombardier plutôt qu’un Canadair.
Vingt quatre heures après que son Ministre de la Culture ait créé la déception par des annonces dérisoires, le Premier ministre a fait le choix du mépris et de la provocation à l’égard des acteurs culturels de notre pays qui espéraient une considération au moins comparable à celle que le gouvernement vient si tardivement d’accorder aux chercheurs et aux chômeurs recalculés.
En qualifiant de réforme un accord sur l’intermittence qui crée l’exclusion et qui ajoute de la précarité à la précarité, en persistant à opposer les créateurs et les artistes aux autres salariés, en niant leur contribution à la richesse de notre pays et à la solidarité nationale, en ignorant les solutions alternatives mises en avant par le Comité de suivi des intermittents et la Mission d’information sur les métiers artistiques de l’Assemblée nationale, Jean-Pierre RAFFARIN joue au pyromane. De fait, c’est lui qui prend les Festivals en otage.