Suite à une rencontre avec des représentants d’archéologues et d’intermittents du spectacle mobilisés.
Communiqué de presse.
Au nom du Groupe Socialiste de l’Assemblée nationale, Patrick BLOCHE, Député de Paris, a reçu – ce lundi 30 juin 2003 – une délégation conjointe des syndicats CFDT-CGT-FO représentant les archéologues et de membres de la coordination des intermittents du spectacle.
Un large échange de vues a permis, durant une heure trente, de constater la convergence d’analyses et de positions sur ces deux dossiers qui révèlent la politique désastreuse du gouvernement Raffarin en matière culturelle.
Les députés socialistes tiennent à réaffirmer leur totale solidarité avec les intermittents du spectacle.
En ce qui concerne l’actuelle mobilisation des professionnels du spectacle vivant, le groupe socialiste condamne une nouvelle fois les risques de précarisation massive qui pèsent sur des femmes et des hommes qui sont, ne l’oublions pas, des créateurs de richesse comme le confirme les conséquences de l’éventuelle annulation de plusieurs festivals d’été.
Plutôt que de répéter que l’accord intervenu la semaine dernière contient de » considérables avancées » dont le MEDEF est le seul réel bénéficiaire, Jean-Jacques AILLAGON ferait mieux de persuader son gouvernement de ne pas donner son agrément à cet accord scandaleux et de relancer la négociation entre les partenaires sociaux. Par ailleurs, les députés socialistes condamnent l’expulsion par les forces de l’ordre, à la demande du Ministère de la Culture (c’est une première !!), des lieux culturels occupés ces derniers jours par les intermittents.
Enfin, le groupe socialiste de l’Assemblée nationale confirme sa mobilisation contre le projet de loi du gouvernement visant à privatiser l’archéologie préventive et qui a été inscrit à la session extraordinaire du Parlement.
Alors que le budget de la Culture n’a pas été » sanctuarisé » contrairement à la promesse faite par le Président de la République durant sa campagne électorale du printemps 2002 et voit gels et annulations de crédits se multiplier, l’intervention de la puissante publique est systématiquement réduite secteur par secteur : c’est ce grand service public de la culture, un bien commun qui appartient à tous les Français qui est ainsi mis à mal.